AMP

Bilan d’infertilité

By  | 

Bilan d’infertilité

Généralités

Le bilan d’infertilité commence par un interrogatoire du couple à la recherche d’antécédents médicaux, chirurgicaux, ou d’une cause évidente d’infertilité. Ensuite, il est procédé à un examen clinique des deux membres du couple.

Chez un couple jeune, lorsque l’interrogatoire, les antécédents et l’examen clinique ne montrent pas de particularités, il est conseillé d’attendre au moins 12 à 18 mois de sexualité régulière avant de procéder à un véritable bilan d’infertilité.

Interrogatoire

L’interrogatoire permet parfois d’orienter le médecin vers la caused’infertilité. Les deux membres du couple peuvent être interrogés simultanément ou séparément.

Chez la femme :

  • âge d’apparition des premières règles ;
  • régularité du cycle, aménorrhée (absence de règles) ;
  • notion de règles douloureuses ou de douleur pelvienne ;
  • antécédents de maladie sexuellement transmissible, de grossesses antérieures, d’interruption volontaire de grossesse, de fausse couche, de chirurgie abdomino-pelvienne, de maladie chronique ou héréditaire ;de grossesses antérieures avec un autre partenaire, date d’arrêt de la contraception ;
  • date de début du désir de grossesse ;
  • régularité des rapports sexuels,qualité des rapports ;
  • profession ;
  • prise de toxiques (tabac, alcool, drogues) ;ou intoxications professionnelles
  • dernier frottis cervico-vaginal ;
  • antécédents familiaux d’hypofertilité ;
  •  antécédents familiaux de cancer de sein ou  de cancers gynécologiques ;

Chez l’homme :

  • antécédents de maladie sexuellement transmissible, de grossesses antérieures avec une autre partenaire, de chirurgie abdomino-pelvienne ou testiculaire, de maladie chronique ou héréditaire ;
  • anomalie uro-génitale, troubles sexuels ;
  • régularité des rapports sexuels, qualité des rapports ;
  • profession ;
  • prise de toxiques (tabac, alcool, drogues) ;
  • date de début du désir de grossesse.
  • antécédents familiaux d’hypofertilité ;

 

Examen clinique

L’examen clinique permet parfois d’orienter le médecin vers la ou les causes de l’infertilité.

Chez la femme :

  • Examen gynécologique, frottis cervico-vaginal ;
  • Taille, poids ;
  • Caractères sexuels secondaires (aspect de la pilosité pubienne et axillaire, développement des seins).

Chez l’homme :

  • Examen de l’appareil génital externe ;
  • Taille, poids ;
  • Caractères sexuels secondaires (aspect de la pilosité pubienne et axillaire, développement des seins).

Le bilan proprement dit

Le bilan d’infertilité est prescrit en plusieurs étapes, orienté par l’interrogatoire et l’examen clinique. Parfois, les résultats d’un examen peuvent nécessiter la réalisation d’examens complémentaires. (Tous les examens énumérés ne sont pas obligatoires).

Chez la femme 

  • Bilan hormonal : effectué entre J-2 et J-4 (FSH, LH, Œstradiol, Progestérone,AMH ; PRL, TSH, Testostérone, Delta-4 Androsténdione), il évalue « la réserve ovarienne » et recherche une anomalie de l’hormone Prolactine (PRL), de la glande thyroïde (TSH) ou des glandes surrénales (Testostérone, Delta-4 Androsténdione).
  • Echographie pelvienne : évalue la « réserve ovarienne », la vascularisation utérine et recherche une anomalie anatomique de l’utérus des trompes ou des ovaires ;
  • Hystérosalpingographie : examen radiologique avec injection de produit de contraste dans l’utérus permettant d’apprécier la perméabilité des trompes utérines et la morphologie de la cavité utérine et du canal cervical
  • Sérologies : recherche d’infections (HIV, Hépatite B, Hépatite C, Syphilis) et évaluation du statut immunitaire;
  • Test de Hühner ou test post-coïtal : permet d’évaluer la qualité de la glaire cervicale, la présence, le nombre et la qualité de spermatozoïdes, la compatibilité entre les spermatozoïdes et la glaire cervicale ;
  • Hystéroscopie diagnostique : examen visuel de la cavité utérine ;
  • Coelioscopie diagnostique avec épreuve au bleu : analyse de la perméabilité des trompes utérines, recherche d’endométriose, d’adhérences, d’infection génitale ;
  • Hystérosonographie :******
  • Bilan de réceptivité utérine :
  • Prélèvement vaginal : recherche d’une infection génitale ;
  • Caryotype sanguin : recherche d’une anomalie chromosomique.

Chez l’homme :

  • Spermogramme (analyse du volume de l’éjaculat, du nombre, de la mobilité, de la vitalité des spermatozoïdes), Spermocytogramme (analyse de la morphologie des spermatozoïdes), Spermoculture (recherche d’une infection spermatique), Test de migration survie ;
  • Sérologies : recherche d’infection ;
  • Bilan hormonal : FSH, LH, Testostérone, Prolactine, Inhibine B : évaluent la fonction testiculaire ;
  • Echographie testiculaire avec Doppler des vaisseaux spermatiques : analyse la morphologie et la vascularisation de l’appareil génital ;
  • Biochimie séminale (liquide spermatique) ;
  • Caryotype sanguin : recherche d’une anomalie chromosomique ;
  • Recherche d’une microdélétion du chromosome Y ;
  • Recherche d’une anomalie du gène CFTR de la mucoviscidose ;
  • Test de fragmentation de l’ADN spermatique.
  • Etude des spermatozoïdes au fort grossissement 6100.

 

Commentaires Facebook

Commentaires

Leave a Reply

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Facebook